Guide d'installation d'ArchLinux
A l'usage des débutants, et des gens pressés ou perdus dans le wiki.
Ce guide ne traite qu'une simple installation. Pour plus d'informations, voyez
le wiki francophone.
En cas de problèmes également, voyez le wiki francophone : http://wiki.archlinux.fr/
ATTENTION : Utilisation de ce document : les "▶" sont à cliquer
pour développer la partie concernée.
Ceci afin de l'alléger et de s'y retrouver plus facilement.
ETAPE 1 - Le support d'installation.
Soit on grave un CD (parce que c'est simple) ▶
Si votre processeur est en 64bits, prenez donc la
version 64bits, on ne fait qu'y gagner.
Soit on utilise un média externe (si pas de CD) ▶
Je ne pourrai être tenu responsable d'aucun problème survenu suite à la
lecture de ce document.
Vous avez maintenant, d'une manière ou d'une autre, un support
d'installation d'Arch.
Quel qu'il soit, son contenu est le même dans tous les cas, la suite est donc
identique.
ETAPE 2 - L'installation
Insérez le CD, branchez le disque dur externe, ou la mémoire flash
(souvent dite "clef usb"), et redémarrez l'ordinateur en démarrant dessus.
(appuyer sur Echap, F1, F2, F8, F9, F10 selon les BIOS pour choisir le disque
à démarrer)
On arrive à ceci :

Appuyez sur entrée.
Le système démarre, et on arrive au login. Tapez "root" et appuyez sur
entrée.

On va mettre le clavier en français, c'est mieux. Lancez "km", ce qui
revient à taper "k," en clavier anglais.
Ensuite, sélectionnez parmi les i386/azerty/fr* une disposition de clavier,
par-rapport à ce qui suit.
Les dispositions que j'ai retenues, testez-les pour trouver celle de votre
clavier. (que les touches affichent à l'écran ce qui est écrit dessus !)
fr-pc |
pour clavier standard de pc |
fr-latin1 |
pour clavier sans pavé num (portables) |
fr |
disposition générique |
fr-latin9 |
certains claviers, avec pavé num |
Sautez la sélection de la police (skip), à moins de vouloir afficher des
caractères japonais au démarrage, ça ne sert qu'à ralentir le pc d'une
seconde au boot.
Lancez l'installateur :
Taper "/arch/setup" et appuyer sur entrée... ▶

On nous dit qu'on a 6 terminaux, accessibles par Ctrl+Alt+Fx, (x de 1 à 6)
confirmez.
On arrive au menu de l'installateur, avec toutes les étapes, que nous
allons suivre une à une.

Section 1 :
Choix de la source des paquets : "Select Source". On va installer du CD,
"CDROM or other source" confirmez deux fois et vous revenez au menu.
Section 2 :
"Set clock" : réglage de l'heure et choix du fuseau horaire de la machine.
▶
"Select region and timezone" : faites entrée, sélectionnez Europe puis
Paris.
"Set time and date" :
- UTC : Si vous ne mettez qu'Arch sur cette machine, choisissez UTC : le
BIOS (la carte mère) sera à l'heure universelle. (du méridien de
Greenwitch)
- local : Si vous avez déjà un autre système sur cette machine (par
exemple windows) et voulez le garder, utilisez local : le BIOS sera à
l'heure locale, ce qui évitera de décaler l'heure pour cet autre
système.
L'installateur donne ensuite l'heure, qui devrait être correcte (ou
décalée de 2h, ce n'est pas grave).
Appuyez sur entrée.
On revient au menu principal.
Section 3 :
Partitionnement : "Prepare Hard Drive(s)".
Si vous avez l'intention d'installer Arch sur une partition déjà prête,
seule sur le PC, ou sur un nouveau disque dur, continuez ce tutoriel.
Sinon, quittez l'installateur et sauvegardez vos données importantes, au cas
où vous les effaceriez par mégarde !
Vous arrivez au menu de préparation du disque dur.

Allez dans le deuxième menu : "Manually Partition Hard Drives", pour
préparer, si besoin, une/des partition(s) pour installer le système. ▶
L'assistant affiche un récapitulatif des disques durs / SSD / supports de
stockage détectés.
Notez l'adresse (/dev/sd*) du disque sur lequel installer (que vous avez
reconnu par sa taille) et confirmez.

Là, sélectionnez le disque dur précédemment choisi et appuyez sur
entrée. (sur mon exemple ci-dessus il n'y en a qu'un : /dev/sda)
Un avertissement vous dit ensuite que maintenant, vous allez pouvoir
partitionner le disque choisi. Confirmez.
Voici ce que l'on obtient sur un disque dur vide :

S'il y a déjà des partitions, vous pouvez les effacer en les
sélectionnant (flèches haut/bas) et en faisant Delete (à condition de le
vouloir, bien sûr !)
Bref, faites votre choix. Ici, je pars d'un disque dur vide.
Quelques conseils pour préparer vos partitions… ▶
- Jamais, à moins de le faire exprès (make install en root), Arch
n'aura besoin d'être réinstallé.
On peut donc créer une seule partition, dans laquelle se trouveront
système et documents.
Faites votre choix, mais ici ce n'est pas suicidaire ; la même pratique
sur d'autres distributions à versions, qui se réinstallent pour mettre
à jour, est une moins bonne idée.
- Vous pouvez aussi choisir de créer deux partitons, une pour le
système et applications, et une pour les documents (home).
- La partition système, en prévision d'un environnement de bureau et
d'une bonne quantité d'applications, sera suffisante avec 7Go.
En-dessous de 3Go, vous serez un peu à l'étroit pour installer vos
applications.
- Le swap : un environnement de bureau peut occuper environ 400Mo de
mémoire vive avec pas mal d'applications gourmandes lancées.
Si votre PC dispose de 512Mo de RAM ou moins, il est conseillé de créer
une partition de swap.
Avec 1Go en cumulant RAM et swap, vous êtes assez tranquille, même pour
faire le fou avec GIMP et des grandes images.
Seconde raison d'utiliser du swap : l'hibernation. (pas la veille,
l'hibernation sur disque) Elle requiert que la partition de swap fasse au
moins la taille de la RAM.
Je vais traiter ici le cas d'une partition racine et une partition de swap.
On sélectionne l'espace libre (free space), et en utilisant New, puis
Primary on crée une partition. (la taille est automatiquement mise au maxi
de l'espace libre sélectionné, donc on pense à retrancher ce qu'il faut
laisser pour le swap. Taper la taille en Mo.)
Ensuite on crée une seconde partition (si on ne change pas la taille, elle
occupe directement tout l'espace libre restant).

Note pour davantage de 4 partitions ▶
On ne peut créer que quatre partitions primaires (limitation matérielle
du disque dur), si on en veut davantage, il faut créer des partitions
logiques dans une partition primaire spéciale nommée partition
étendue.
Mais cfdisk fait ça tout seul, créez simplement des partitions logiques.
(Logical)
Attention ! Dernière chance avant d'effacer vraiment des données !
Faites "Write", tapez yes et appuyez sur entrée.
C'est fait ! Vous pouvez faire "Quit".
Dans le menu de partitionnement, faites DONE.
Les partitions sont prêtes.
Du menu Prepare Hard Drive, allez dans "Manually configure block devices,
filesystems and mountpoints".
On vous propose de choisir la méthode par laquelle les partitions seront
cherchées par le système au démarrage :
- Par /dev/* : les partitions sont repérées selon l'ordre dans lequel le
BIOS annonce les disques. Fiable avec un seul disque dur, et clair pour
l'utilisateur.
- Par label : les partitions seront repérées par leur label (nom). On peut
changer l'ordre des disques dans le PC, mais attention à ne pas avoir deux
partitions du même label !
- Par uuid : les partitions sont repérées par leur identifiant unique.
L'idée est la même que pour le label, sans risque de conflit (doublon).
Conseillé.
Vous allez maintenant choisir quelle(s) partition(s) utiliser pour Arch. ▶

Astuce : si vous voulez revoir votre partitionnement pour ne pas vous
tromper de partition ▶
Faites Ctrl+Alt+F2 pour aller en console 2, tapez root, entrée, cfdisk, et
vous reverrez vos partitions. Le nom (sda1, sda2…) est affiché à côté
de la partition. Revenez à l'installateur en console 1 avec Ctrl+Alt+F1
● Faites entrée sur la partition que vous avez créée pour la racine.
L'assistant propose de la formater. "Do you want to have this filesystem
(re)created ?" Répondez Yes.
Pour le choix du système de fichiers, une liste est proposée, voici un peu
d'aide pour choisir… ▶
- ext2 : il est tout à fait adapté pour de la mémoire flash
(installation sur SSD, "clef usb", cartes d'appareil photo, etc…)
Pour un disque dur, il y a bien mieux : il n'est pas journalisé, donc si
vous redémarrez de force, le système vérifiera la partition en entier,
c'est lent, et de plus, les dernières modifs avant le reboot risquent
d'être perdues…
Le principal défaut d'ext* c'est de se vérifier dès que la date du pc
revient en arrière. (pile bios morte, changement de pc…)
⚠ Aucun système journalisé (présentés ci-dessous) n'est adapté pour
de la mémoire flash, ça l'use trop rapidement d'écrire le journal en
permanence.
Les systèmes journalisés écrivent un journal sur le disque, quasiment en
temps réel : si on redémarre de force, toutes les dernières données
enregistrées sont récupérées en quelques secondes au redémarrage.
- ext3 : ext2, avec une journalisation greffée dessus. Ne bat pas les
records mais a souvent été un choix générique parce qu'on peut
quand-même le monter comme du ext2… On fait mieux, il est ennuyant à se
vérifier dès que le pc n'est pas à l'heure.
- ext4 : la dernière mouture d'ext, elle a de bonnes performances mais
reste ennuyante à se vérifier dès que le pc n'est pas à l'heure.
- reiserfs3 : Un système de fichiers écrit de zéro en journalisé. A
noter : rapidité, excellentes performances surtout sur les petits
fichiers, par exemple bases de données. (pacman…)
- xfs : Un autre bon système de fichiers journalisé. A noter : très
rapide en copie, reste assez bon sur les petits fichiers.
- jfs : à conseiller sur machines très vieilles : consommation processeur
basse.
- vfat : gère mal les partitions de plus de 30Go, n'a pas de gestion des
droits (donc pas de sécurité), pas de journalisation… Aussi connu sous
le nom de fat32. Je ne crois même pas qu'Arch boote dessus. :þ
- Les possibilités lvm et dm-crypt qui suivent servent à se faire un
partitionnement un peu spécial, sur plusieurs disques ou chiffré, par
exemple. Je ne les aborde pas ici.
- Sélectionnez "/ root" puisque c'est votre partition racine. Faites
entrée.
- Puis donnez un label, ce que vous voulez (le petit nom de la partition), si
vous voulez. Laissez vide sinon. Tapez entrée.
- "Enter any additional opts for *****" : si vous vouliez donner une option
supplémentaire pour le formatage. Laissez vide et tapez entrée.
● Sélectionnez la partition que vous aviez créée pour le swap et
procédez de même : Yes à "have this filesystem (re)created", Swap comme
filesystem, aucune option.
● Faites de même pour d'autres partitions éventuelles.
Si vous donnez votre home existant comme /home, ne le formatez pas ! ;)
Mais pas de panique : si vous vous trompez dans la configuration d'une
partition, vous pouvez changer, rien n'a été fait tant qu'on ne fait pas
DONE.
● On peut donc confirmer : DONE. (après avoir relu, attention à ne rien
effacer de précieux !)
L'installateur avertit éventuellement si vous n'avez pas de partition
séparée pour /boot. Répondez "ignore".
Les partitions sont alors formatées.
Un message annonce que tout s'est bien passé, confirmez et faites "Return
to Main Menu".
Section 4 :
"Select Packages" : sélection des paquets à installer. ▶
Confirmez le message qui explique la procédure.
Ensuite, vous pouvez choisir deux groupes de paquets : base et
base-devel.
- Le groupe base contient le système de base. Nécessaire. ;)
- Si vous cochez base-devel, vous aurez les outils pour installer
automatiquement bien plus de programmes que ceux disponibles en
téléchargement direct.
Utile, si vous prévoyez d'essayer plein d'applications. Si c'est pour un
simple serveur par exemple, pas la peine. Pourra toujours être
installé plus tard.
Cochez/décochez avec la barre d'espace et faites OK.
Là, une liste de paquets apparaît, quasiment tous sont ceux qui sont
déjà cochés sont indispensables sauf peut-être :
lvm2, gestion du LVM. (permet plusieurs disques
durs avec une seule partition par exemple)
rp-pppoe, pour les modems USB ne se connectant pas tout seuls.
wpa_supplicant, si pas de wifi.
vi, un éditeur de texte. Si vous ne le connaissez pas, vous ne l'aimerez
pas.
Ceux que vous pourriez avoir à rajouter : le pilote de votre carte wifi
pour vous connecter, cliquez
ici pour savoir lequel. Ainsi que wireless_tools, indispensable si vous
voulez utiliser du wifi.
Section 5 :
Installation des paquets : "Install Packages".
Faites OK, ça s'installe.
Quand c'est terminé, on peut regarder ce qui s'est passé et vérifier
qu'il n'y a pas d'erreurs avant de continuer.
Je pense spécialement aux deux beaux SUCCESS en dessous de kernel26, leur
absence empêcherait de redémarrer.
Section 6 :
Configuration de votre Arch. ▶
Choisissez nano comme éditeur si vous ne connaissez pas vi, sinon vous
aurez du mal.
Son utilisation est simple : bougez le curseur avec les flèches, et modifiez
ce qu'il faut. Pour quitter : Ctrl+X, et appuyer sur Y puis sur entrée pour
enregistrer.

Configurons le système, une chose après l'autre :
/etc/rc.conf, la configuration centrale d'Arch. ▶
- LOCALE="fr_FR.utf8" : c'est conseillé de le changer
comme je l'ai mis ici, pour avoir vos programmes en français.
- TIMEZONE="Europe/Paris" : en france c'est ça, sinon
voir wiki.
- KEYMAP="us" : remplacez us par le clavier choisi au
départ, dans km. (fr-pc par exemple)
- CONSOLEMAP, CONSOLEFONT : inutile, à moins de besoins
particuliers en caractères cyrilliques, chinois…
- USECOLOR="yes" : rend le démarrage plus beau !
- MODULES=() : a priori, laissez vide, sauf si carte wifi
et pilote non inclus dans le noyau (vous le savez parce que vous l'avez
installé) : il faut alors le mettre ici.
- HOSTNAME="masupermachine" : mettez ce que vous voulez à
la place de myhost, c'est le nom de l'ordinateur. (surtout pas d'espaces,
et de préférence pas de majuscules, seulement des lettres sans accents et
tirets.)
- eth0="eth0 192.168.0.2 netmask 255.255.255.0 broadcast
192.168.0.255" : apparaît si vous avez une carte réseau filaire,
permet de la configurer en IP statique, auquel cas, remplacez 192.168.0.2
par l'IP que doit avoir la machine. Si cette IP n'est pas en 192.168.0.x,
changez le début de 192.168.0.255 (sans toucher le 255), en la même chose
que le début de votre IP. C'est le réseau local, 255 signifiant n'importe
quel nombre entre 1 et 254 pour ces IP.
Si vous ne savez pas ce que c'est, mettez un dièse devant la ligne (ce qui
la désactive, elle est considérée comme un commentaire dans le fichier,
et donc dite commentée), ceci pour la garder sous la main, et mettez
en-dessous eth0="dhcp", tout simplement.
La plupart des box gèrent le DHCP, ça marche™.
- gateway="default gw 192.168.0.1" : l'adresse IP de votre
passerelle. (routeur pour la connexion internet, la box par exemple)
Non nécessaire en DHCP.
- ROUTES=(!gateway) : en DHCP, ne touchez pas. Le point
d'exclamation désactive la passerelle. Donc en IP statique et en ayant
configuré la passerelle, il faut enlever ce "!", pour pouvoir accéder à
Internet en plus de votre réseau local !
- DAEMONS=(syslog-ng network netfs crond) : c'est la liste
des services résidents (daemons) lancés au démarrage. Le plus souvent,
ce sont des serveurs, mais pas seulement réseau.
syslog-ng est à laisser, il s'occupe de la centralisation
des logs (compte-rendus des programmes), sans quoi ceux-ci s'afficheraient
n'importe où et n'importe comment.
network sert à activer les connexions définies dans
rc.conf. Sans lui, le réseau n'est pas configuré au démarrage.
netfs monte les partitions réseau (NFS, par exemple).
Inutile a priori, on peut donc l'enlever.
crond est un planificateur de tâches : il peut lancer des
commandes à heure fixe. Non nécessaire à moins d'en avoir besoin, on
peut l'enlever.
Vous allez certainement être amené à ajouter d'autres daemons par la
suite.
/etc/fstab : contient les partitions à monter au démarrage.
Rien à toucher, normalement.
/etc/mkinitcpio.conf : sélection des modules à mettre
dans l'initrd, qui sont nécessaires au montage de la partition racine au
démarrage.
Ajoutez usb à la ligne HOOKS si vous installez sur
un périphérique branché en USB. Sinon laissez tel quel. (des optimisations
seront proposées plus tard dans ce tutoriel)
/etc/modprobe.d/modprobe.conf : permet de spécifer des
paramètres éventuels de chargement des modules (pilotes de périphériques),
pour l'instant rien à toucher.
/etc/resolv.conf : si vous avez paramétré le réseau en
DHCP, pas besoin d'y toucher. Si vous êtes en IP statique, y inscrire les DNS
de votre FAI. (sinon voici un exemple de DNS qui marche partout : "nameserver
4.2.2.2")
/etc/hosts : DNS locaux, auxquels s'ajoutent ceux de
resolv.conf : vous pouvez spécifier des correspondances d'IP et de noms, qui
ne fonctionneront que sur cette machine. Il faut vérifier après localhost, ce
que vous avez mis à HOSTNAME dans rc.conf a bien été rajouté. (exemple :
"127.0.0.1 localhost.localdomain localhost masupermachine")
/etc/hosts.deny et hosts.allow : servent à autoriser et
interdire des IP, des domaines, des groupes d'IP, etc, à autoriser accès de
l'extérieur à vos éventuels serveurs : serveur web, email, ssh… Pas à
s'en soucier pour l'instant, par défaut tout est refusé, sécurité maxi. On
y reviendra éventuellement, lors de l'installation de serveurs.
/etc/locale.gen : liste des locales (langues) à générer
sur la machine. Il faut enlever le dièse (décommenter) la ligne "fr_FR.UTF-8
UTF8", car c'est celle que vous allez utiliser ! (elle est spécifiée dans
rc.conf, le système la chargera donc au démarrage)
/etc/pacman.conf : la configuration de pacman. On peut
ajouter des dépôts ici. On verra ceci plus tard.
/etc/pacman.d/mirrorlist : la liste des serveurs qui
hébergent les paquets Arch. Il faut décommenter les serveurs français (au
moins mir.archlinux.fr).
Root-Password : définition du mot de passe root. Ce mot de
passe est très important pour la sécurité ! ▶
Le mot de passe root est requis pour toucher à tout autre fichier que les
documents personnels de l'utilisateur.
Celui qui connaît ce mot de passe peut casser le système, celui qui ne le
connaît pas ne peut rien faire à part supprimer ses propres documents.
Choisissez un mot de passe unique, toute la sécurité de votre système
repose dessus. Il va de soi qu'il faut le garder secret.
Rien ne s'inscrit à l'écran quand vous tapez le mot de passe, c'est
normal. Il est demandé deux fois. (pour éviter toute erreur de frappe)
Faites "Return" pour retourner au menu principal. Au passage, les
changements sont appliqués : génération de l'image de démarrage et
locale(s), c'est à dire la/les langue(s).
Section 7 :
Installation du chargeur de démarrage (bootloader en anglais). ▶
Choisissez GRUB si vous n'en avez pas déjà un sur le disque. (d'une autre
distribution)
Un message avertit qu'on va nous proposer d'éditer, pour le vérifier, le
fichier de configuration automatiquement généré.
On confirme et on arrive dans le fichier de configuration de GRUB.
On peut alors décommenter l'entrée pour windows, si besoin, et l'adapter :
(hd0,0) correspondant à la première partition du premier disque, (hd1,0) à
la première partition du deuxième disque…
On quitte, et on arrive à un dialogue qui demande où installer GRUB.
Ce sera généralement dans le MBR, donc /dev/sda (ou /dev/sdb) par exemple,
mais pas dans une partition ! (sda1, sda2, etc, sont des partitions,
n'installez pas grub dessus à moins de vouloir le chainload depuis un autre
bootloader !)
Un message avertit que GRUB a été installé correctement, confirmez.
Quittez l'installateur : "Exit Install".
Vous pouvez maintenant taper "reboot" et attendre que l'ordinateur
redémarre pour enlever le CD.
ETAPE 3 : La prise en main
Au démarrage, GRUB apparaît, proposant deux choix (voire trois si vous en
avez rajouté un).
- Arch Linux : démarre le système sur l'initrd
optimisé.
- ArchLinux Fallback : plus lourd, si le premier ne fonctionne pas, il contient
beaucoup plus de modules pour assurer le montage de la partition d'Arch.
Généralement inutile, mais peut vous sauver la mise si vous changez le disque
dur de PC !
- Éventuellement un autre système si vous l'aviez rajouté.
Au bout de 5s, ou en appuyant sur entrée, le système démarre.

Et on arrive à l'invite de login.

Il n'y a pour l'instant que l'utilisateur root, donc tapez root et donnez le
mot de passe root, défini à l'installation.
Ajout d'un nouvel utilisateur (ici, l'utilisateur "moi",
remplacez moi par ce que vous voulez) :
useradd -m -s /bin/bash moi
passwd moi
usermod -G users,wheel,audio,optical,lp,scanner,log,power,floppy,storage,video
moi
Pacman.
C'est important de découvrir cet outil, c'est le gestionnaire de paquets de
la distribution ArchLinux : il sert à maintenir tout le système à jour et à
installer des nouveaux paquets, contenant généralement des programmes.
Arch est une distribution qui ne se réinstalle jamais, comme vous le savez
: on met à jour quand on le souhaite, et le système est alors à jour, peu
importe quand il a été installé au départ. Il n'y a qu'une version, en constante évolution.
Pour cela, lancer : pacman -Syu (allez-y !)
Cette commande met à jour la base de données des paquets disponibles, qui se
trouve sur votre disque dur ("pacman -Sy" fait ça), et télécharge et
installe les paquets dont des nouvelles versions sont disponibles ("pacman -Su"
fait ça). Pacman demande confimation avant d'installer, à moins que vous ne
lanciez "pacman -Syu --noconfirm".
"pacman -S nomdupaquet" permet d'installer un
paquet. (programme ou autre)
"pacman -Ss partiedenom" permet de chercher le
paquet qui fournit un logiciel, en précisant une partie du nom du logiciel.
(mieux vaut pas assez que trop)
"pacman -Si paquet" affiche des informations sur un
paquet : à quoi il sert, pourquoi il est installé (par exemple, requis par un
autre, qui lui-même vous est utile)
"pacman -Q paquet" permet de savoir si un paquet
est installé. "pacman -Q" liste tous les paquets.
"pacman -R paquet" supprime un paquet. "pacman -Rcs
paquet" supprime du même coup le paquet et tous ceux qu'il nécessitait. (qui
ne servent plus à rien ; et s'appellent dépendances du paquet)
Allez, une petite fonction anecdotique tordue :
"pacman -Rcns paquet" supprime un paquet, toutes ses dépendances, et les
paquets qui eux aussi nécessitaient ses dépendances. (d'ailleurs, avec un
escalier prévu pour la montée, on réussit souvent à monter plus bas qu'on
ne serait descendu avec un escalier prévu pour la descente.)
Note : les pacman -Rcs, Rcns demandent confirmation avant de lancer le
massacre, vous pouvez les lancer puis annuler, rien que pour voir à quoi sert
un paquet.
Vous en saurez bien davantage sur les formidables fonctions de pacman en
lançant "man pacman", ou "pacman -Qh", "pacman -Sh", "pacman -Rh", etc… le
"h" signifiant help.
Quelques notions en ligne de commande.
Sans savoir utiliser un peu le shell (le langage de votre terminal), vous
allez galérer.
Il faut savoir que le shell (invite de commandes) est comme un explorateur :
on se situe dans un dossier, au départ c'est le dossier personnel de
l'utilisateur avec lequel on se connecte.
On peut depuis le shell lancer des programmes, en tapant leur nom.
Quelques commandes de base indispensables (les coreutils GNU) ▶
cd (Change Directory) permet de
changer le dossier où l'on se situe.
"cd /etc" par exemple, où que l'on soit, nous mettra dans le dossier etc qui
est dans la racine (la racine est "/").
Si je suis dans un dossier qui contient un dossier nommé "test", si je tape
"cd test", je me retrouve dans le dossier test.
ls (LiSt) permet de lister le
contenu d'un dossier. "ls" tout simplement, liste le contenu du dossier où
l'on se trouve.
"ls /etc/rc.d" par exemple, listera le contenu du dossier "/etc/rc.d"
Si vous êtes dans /etc, "ls rc.d" fera la même chose.
cp (CoPy) permet de copier des
fichiers et dossiers. Syntaxe : "cp /quelquepart/fichier /ailleurs/"
Si je suis dans le dossier /etc par exemple, je peux lancer "cp rc.conf
rc.conf.sauvegarde".
Pour copier un dossier et tout ce qu'il contient dans un autre dossier,
utilisez "cp -r dossier-a-copier dossier-dans-lequel-le-copier/".
mv (MoVe) permet de déplacer un
fichier ou un dossier. Même utilisation que cp, mais la source est déplacée,
pas copiée.
⚠ Attention ! cp et mv permettent d'écraser des
fichiers !! (si la cible existe) Et donc de faire des dégâts.
find permet de chercher des
fichiers/dossiers. Syntaxe : "find dossier-ou-chercher -name nomexact"
Recherche dans tout le disque de fichiers/dossiers dont on ne connaît qu'une
partie du nom : "find / |grep -i morceaudenom" (la barre verticale "pipe" c'est
AltGr+6)
nano : un éditeur de texte simple
d'emploi. Syntaxe : "nano /quelquepart/fichier-a-editer"
man : manuel des applications.
Très utile pour savoir à quoi sert une commande, et comment s'en servir.
Syntaxe : "man commande", par exemple "man find" pour la syntaxe de la commande
find.
Toutes ces "commandes" ne sont en fait rien d'autre que des programmes, qui
sont des fichiers dans /bin, ou /usr/bin.
"Everything is a file" : tout, dans un système d'exploitation aux normes
POSIX (Linux en est un) se présente sous la forme d'un fichier.
Explication sur les dépôts, AUR, ABS, et l'utilitaire Yaourt pour vous
simplifier la vie dans tout ça.
Les dépôts : ils contiennent des paquets, lesquels
contiennent des programmes tout prêts (déjà compilés), que pacman installe
sur votre disque dur.
Ces paquets sont des archives compressées (des
simples fichiers, finalement), que pacman télécharge depuis le premier
serveur disponible dans /etc/pacman.d/mirrorlist (le contenu de tous ces
serveurs est identique, ils sont nombreux pour se répartir la charge).
AUR : Si un paquet n'existe pas tout prêt, un script pour
le créer automatiquement (un PKGBUILD) est certainement disponible sur le site
http://aur.archlinux.org ! (Arch User Repository)
Auquel cas, il suffit de télécharger ledit
fichier texte nommé "PKGBUILD" dans un dossier vide, d'aller dans ce dossier
et de lancer "makepkg".
Après quelques minutes, hop ! Le paquet est prêt, et il suffit de l'installer
: logué en root, taper "pacman -U paquet.tar.bz2".
Makepkg, qui vient avec pacman, permet de créer
des paquets, à partir des pkgbuild qui sont des scripts contenant nom du
paquet et quelques autres données, où télécharger les sources, et les
commandes que makepkg doit lancer pour créer le paquet.
ABS : On peut également (pour les modifier un chouïa,
généralement), obtenir les pkgbuild des paquets déjà disponibles tout
prêts. (généralement peu utile, à moins de personnaliser un paquet)
Ça s'appelle ABS (Arch Build System) et en fait,
ça consiste à récupérer les pkgbuild qui sont à côté des paquets dans
les dépôts, pour lancer ensuite un makepkg, comme depuis AUR.
C'est à partir d'ABS que les paquets qui sont dans les dépôts sont
générés (avec makepkg), c'est le système de packaging d'Arch.
Yaourt est un script bash qui, si on lui transmet des
options de pacman, lancera pacman.
Mais il ajoute d'autres fonctionnalités : "yaourt
truc" cherchera tous les paquets en rapport, de près ou de loin, avec "truc",
et proposera une liste. (pour remonter dans la console, c'est
Shift+PageHaut)
Également, "yaourt -S paquet" lance bien entendu
pacman si le paquet est dispo sur les dépôts, mais sinon, ça télécharge le
pkgbuild depuis aur.archlinux.org, ça makepkg tout seul et ça installe le
paquet créé. Pratique, non ? Ça fait gagner du temps.
Yaourt a encore bien d'autres options… (exemple
yaourt --stats)
Le dépôt archlinuxfr : la communauté francophone
maintient un dépôt, et c'est là que se trouve yaourt, entre autres ▶
Pour avoir à dispo le contenu de ce dépôt, il
suffit d'ajouter à la fin de /etc/pacman.conf :
- En 32 bits :
[archlinuxfr]
Server = http://repo.archlinux.fr/i686
- En 64 bits :
[archlinuxfr]
Server = http://repo.archlinux.fr/x86_64
On peut par la suite installer yaourt : "pacman -Sy
yaourt" (le y sert à mettre à jour les bases de données de paquets : eh oui,
on vient d'ajouter un dépôt…)
Optimisations.
Un démarrage sympa et une belle console :
/etc/rc.conf ▶
Si vous êtes en DHCP, le "Starting Network" prend
un peu de temps au démarrage.
Pour ne pas attendre qu'il soit lancé pour que le démarrage continue, on peut
lancer le daemon network en tâche de fond : il suffit de le précéder d'un @,
donc le remplacer par @network.
Fonctionne bien sûr pour tous les daemons (le @), mais généralement inutile
: la plupart sont très brefs à se lancer et occupent la machine à 100%
pendant leur chargement, donc les lancer en tâche de fond ne fait pas gagner
de temps…
/boot/grub/menu.lst ▶
GRUB attend 5 interminables secondes avant de démarrer le système... On
peut réduire ce temps, même jusqu'à zéro : c'est la valeur sur la ligne
"timeout".
Pour avoir un joli démarrage (et une console plus belle aussi) :
Rajouter à la ligne du premier bloc ("(0) Arch Linux") commençant par
"kernel", "vga=0x0317" par exemple, juste après le "ro" pour avoir l'écran
en 1024x768 dès le démarrage !
Voilà une belle sélection de modes, normalement votre résolution y
est ▶
Mode 0x0311: 640x480 16 bits
Mode 0x0312: 640x480 24 bits
Mode 0x0314: 800x600 16 bits
Mode 0x0315: 800x600 24 bits
Mode 0x0317: 1024x768 16 bits
Mode 0x0318: 1024x768 24 bits
Mode 0x031a: 1280x1024 16 bits
Mode 0x031b: 1280x1024 24 bits
Mode 0x033d: 640x400 16 bits
Mode 0x033e: 640x400 24 bits
Mode 0x0346: 1600x1200 16 bits
Mode 0x0348: 1400x1050 16 bits
Mode 0x0349: 1400x1050 24 bits
Mode 0x034a: 1600x1200 24 bits
Mode 0x0352: 2048x1536 24 bits
Mode 0x0361: 1280x800 24 bits
Mode 0x0365: 1440x900 24 bits
Mode 0x0369: 1680x1050 24 bits
Mode 0x037d: 1920x1200 24 bits
Autres résolutions : en mettant "vga=ask", le noyau listera au boot les modes disponibles. Essayez-les, puis notez le numéro à trois chiffres de celui que vous avez choisi, par exemple 317 ici, et mettez donc vga=0x317 au final.
Pour ne pas afficher tout un tas de messages en gris au démarrage,
rajoutez quiet juste après "vga=0x0317" par exemple, que vous venez de
mettre à la ligne kernel.
Au final la ligne ressemble à ça : kernel /boot/vmlinuz26
root=/dev/blabla... ro vga=0x0317 quiet
Un petit aperçu ? ▶
Et pour ceux qui en veulent toujours plus...
/etc/mkinitcpio.conf ▶
On peut ici accélérer le démarrage de quelques secondes : il suffit de
garder uniquement les éléments dont on a besoin pour notre type de disque
dur.
Supprimer filesystems de la ligne HOOKS et mettre dans la ligne MODULES entre
les guillemets, le nom du système de fichiers utilisé pour la partition
racine Arch. (reiserfs, xfs, ext2, ext4, jfs…)
Dans les HOOKS, supprimer sata si le disque dur contenant la partition racine
n'est pas en SATA, supprimer scsi si vous n'avez pas Arch installé pas sur un disque dur
en SCSI ou branché par USB, supprimer pata si le disque dur n'est pas en
IDE.
Puis, pour générer l'image ramdisk configurée, lancer "mkinitcpio -p
kernel26" en root.
Par prudence, on peut avant ça lancer "cp /boot/kernel26.img
/boot/kernel26.img.save" : si jamais vous avez supprimé un truc en trop
(oups), il suffira de taper "e" dans GRUB au démarrage, de sélectionner la
ligne commençant par initrd, appuyer sur "e" et remplacer kernel26.img par
kernel26.img.save
Au reboot, soit si ça a marché on supprimera /boot/kernel26.img.save, soit
rééditera /etc/mkinitcpio.conf pour retester avec le HOOK qui manquait.
/etc/rc.sysinit ▶
Ce fichier est le script de démarrage d'Arch. Ce que vous voyez en couleur
au démarrage (ArchLinux, Starting truc [DONE]), c'est lui.
Quelques possibilités d'allègement, en enlevant des choses non nécessaires
pour votre usage.
Copiez quand-même une sauvegarde de rc.sysinit au cas où ! (cp
/etc/rc.sysinit /etc/rc.sysinit.save)
Les lignes inutiles, on peut soit les commenter pour les garder de côté
(mais on a aussi une sauvegarde hein), soit les effacer avec Ctrl+K.
Le bloc de texte sous "# If necessary, find md devices and manually
assemble RAID arrays" ne vous sert à rien si arch est sur une partition
normale, comme dans ce guide.
Le bloc en-dessous qui commence par "if [ $USELVM..." est inutile, pour la
même raison.
Le bloc en-dessous encore, qui commence par "# Set up non-root encrypted
partition mappings" est inutile : on n'a pas de partition(s) cryptées.
Tout ça nous fait une bonne centaines de lignes en moins.
En reiserfs, ou xfs (mais pas en ext*), on peut gagner
quelques secondes en supprimant la vérif rapide de l'état de la partition racine
(reiserfs3 est assez incassable de toute manière).
On peut donc dans ce cas se permettre de supprimer les deux blocs commençant
par "fsck_reboot() {" et "if [ -x /sbin/fsck ]; then".
45 lignes en moins.
Si on n'a pas de swap, la ligne "status "Activating Swap" /sbin/swapon -a"
est totalement inutile. Sinon on la laisse, bien sûr.
Lignes pas très nécessaires : "status "Updating Shared Library Links"
/sbin/ldconfig", parce que de toute manière, lorsque des libs sont mises à
jour, pacman le lance.
"status "Updating Module Dependencies" /sbin/depmod -A" parce que de toute
manière ça se fait quand on met à jour le noyau.
Et puis en cas de problème avec un module installé à part, on peut
toujours lancer "depmod -A" en root.
On peut enlever le bloc sous "# Adding persistent network/cdrom generated
rules", tout simplement parce qu'il n'y en a pas (s'il y en avait, on le
saurait puisqu'on les aurait mises manuellement).
Et voilà, une fraction de seconde à quelques secondes gagnées au démarrage !
On peut faire encore un peu mieux, en comprenant bien ce que fait chaque
chose, mais chaque chose en son temps !
ETAPE 4 - Facultatif - Installation d'un environnement graphique
X.org
Tout d'abord il faut installer X.org, le serveur d'affichage graphique :
"pacman -S xorg"
Ensuite, un tout petit peu de config :
Le clavier en français : "nano
/etc/X11/xorg.conf.d/10-evdev.conf",
on trouve la (2e) section, contenant MatchIsKeyboard "on" et on ajoute
juste en-dessous : Option "XkbLayout" "fr"
Si on a un touchpad synaptics, il faut installer le
pilote si on veut qu'il fonctionne correctement : "pacman -S
xf86-input-synaptics".
Puis on installe un pilote pour la carte vidéo :
Soit (pour les très pressés) on n'installe rien.
(le pilote générique vesa est déjà installé, mais les performances ne
seront pas au rendez-vous...)
Soit (pour les pressés) on installe tous les
pilotes libres de toutes les cartes vidéo : "pacman -S xorg-video-drivers"
Soit on installe seulement le pilote libre qu'il faut en fonction de la carte
▶
Note : "lspci |grep VGA" vous indiquera quelle est votre carte vidéo, si
vous ne savez pas.
Soit il y a un pilote libre pour votre carte et il marche :
xf86-video-apm - Cartes Alliance ProMotion
xf86-video-ark - Cartes Ark
xf86-video-ati - Cartes ATI > R4xx
xf86-video-radeonhd - Cartes ATI radeon HD R5xx et R6xx (en développement,
voir radeonhd.org)
xf86-video-chips - Cartes Chips and Technologies
xf86-video-cirrus - Cartes Cirrus Logic
xf86-video-glint - Cartes GLINT/Permedia
xf86-video-i128 - Cartes Number 0 i128
xf86-video-i740 - Cartes Intel i740
xf86-video-intel - Cartes Intel i810/i830/i9xx
xf86-video-imstt - Cartes Integrated Micro Solutions Twin Turbo
xf86-video-mga - Cartes Matrox MGA
xf86-video-neomagic - Cartes Neomagic
xf86-video-nv - Cartes nVidia, supporte uniquement la 2D. (préférez
nouveau, nv est bugué)
xf86-video-nouveau - Cartes nVidia, supporte(ra) la 3D (⚠ en développement
actif)
xf86-video-rendition - Cartes Rendition
xf86-video-s3 - Cartes S3 (anciennes)
xf86-video-s3virge - Cartes S3 Virge
xf86-video-savage - Cartes S3 Savage
xf86-video-siliconmotion - Cartes Silicon Motion
xf86-video-sis - Cartes SiS
xf86-video-tdfx - Cartes 3dfx
xf86-video-trident - Cartes Trident
xf86-video-tseng - Cartes Tseng
xf86-video-unichrome - Cartes S3 Unichrome
xf86-video-via - Cartes Via (anciennes)
xf86-video-voodoo - Cartes Voodoo
Soit pas de chance, le pilote ne fonctionne pas ou il n'y en a pas, on se
rabat sur les universels :
xf86-video-vesa - Pilote universel (installé avec xorg, utilisé par défaut
si aucun autre installé) : utilise les modes VESA standard (640x480,
800x600, 1024x768...) sans accélération graphique bien sûr.
xf86-video-fbdev - Pilote qui utilise le "framebuffer" (mode d'affichage de
la console). Si vous n'arrivez à avoir votre résolution bien qu'en console,
c'est une option…
xf86-video-vga - Pilote VGA 16 couleurs, vraiment très basique.
Soit on veut un pilote propriétaire (nVidia ou
ATI) pour jouer à des jeux en 3D si le pilote libre ne supporte pas la 3D ▶
Pour nVidia ▶
"pacman -S nvidia" et confirmez le remplacement de
libgl.
Il faut rebooter pour décharger le module noyau de nouveau. Après le reboot,
X fonctionnera.
Note : ce pilote fonctionne généralement très
bien. Ça aurait été encore mieux qu'il soit libre, mais nouveau n'est pas
loin derrière !
Pour ATI ▶
"pacman -Rd libgl" puis "yaourt -S catalyst".
Créer le fichier /etc/X11/xorg.conf (nano
/etc/X11/xorg.conf) et mettre ceci dedans :
Section "Device"
Identifier "Card0"
Driver "fglrx"
EndSection
Section "DRI"
Mode 0666
EndSection
Note : ce pilote fonctionne très mal, merci ATI…
Si ça ne marche pas ou mal, voyez plutôt radeonhd, le pilote libre : voyez
ici s'il supporte votre carte.
On prend un autre terminal (Ctrl+Alt+F2, on pourra revenir avec Ctrl+Alt+F1
sur le premier), on se login cette fois avec l'utilisateur créé plus tôt.
⚠ Ceci parce qu'il est très déconseillé de lancer une session X (X.org,
xorg) en root, parce qu'il aurait tous les droits ! Question de sécurité, ça
pourrait mettre le bazar de donner tous les droits à des applications
graphiques.
On lance "echo xterm >> ~/.xinitrc" puis "startx".
Normalement, ça se lance et on a souris/clavier et un terminal. Si c'est bien
le cas, on peut taper exit dans le terminal, pour quitter. Xorg fonctionne !
Si un périphérique d'entrée (clavier, souris, tablette graphique ou
autre) ne fonctionne pas : "pacman -S xorg-input-drivers" pour installer tous
les pilotes pour ça.
Si ça ne va toujours pas, il va falloir aller voir le wiki ! http://wiki.archlinux.fr/howto/indispensable/xorg
Dernière étape : pour que les polices de caractères soient belles,
installez un bon paquet de fontes !
On lance "pacman -S xorg-fonts-type1 ttf-dejavu artwiz-fonts font-bh-ttf
font-bitstream-speedo gsfonts sdl_ttf ttf-bitstream-vera ttf-cheapskate
ttf-liberation"
L'environnement de bureau
Un environnement de bureau inclut un gestionnaire de fenêtres, qui permet
de bouger les fenêtres des applications, un/des panel(s) (ou tableau(x) de
bord), des applications de première nécessité comme un gestionnaire de
fichiers…
Il devient alors évident que l'on peut soit prendre un environnement de
bureau déjà composé par quelqu'un, ou bien se faire le sien en lançant un
gestionnaire de fenêtres (WM, Window Manager), un panel, un fond d'écran,
etc.
Les environnements de bureau (ou DE, Desktop Environment) tout-en-un
les plus connus :
KDE : Un environnement de bureau complet fournissant presque tous les
logiciels d'usage courant. Les ex-utilisateurs de windows pourront aimer à
cause de la disposition (par défaut, ça se change !) des menus.
KDE 3.5 : Toujours disponible, il est abouti. Screenshot de mon paramétrage
KDE 4.2 : La nouvelle mouture, se veut jolie, sympa
et intuitive mais son style n'est pas apprécié par tout le monde…
Screenshot
Gnome : Philosophiquement le but est le même, l'apparence est différente.
Screenshot du paramétrage de base
XFCE : Se veut léger mais ne l'est pas plus que KDE3. Pourra plaire pour la
facilité de personnalisation, sans préjugé. Screenshot
E17 : Un environnement de bureau tout neuf, se voulant nouveau, un peu comme
xfce mais en plus moderne. Coup réussi. Screenshot
LXDE : Un environnement de bureau très léger par principe, utilisant
openbox pour gérer les fenêtres, et autant que possible d'applications
légères. Screenshot
Bien entendu la liste n'est pas exhaustive. Voyez le wiki francophone pour leur installation.
Des choses assemblées maison, encore plus légères que ce
qui a été présenté au-dessus...
Un openbox + fbpanel (la barre en bas) : cool pour les 350MHz et plus, voir ici. Très simple mais pas pour autant limité !
J'ai fait un live-cd avec cet environnement. => voir ici.
Compiz-fusion + tint2 (panel) : c'est pour les bonnes cartes graphiques ! un shot
Faites-vous votre assemblage perso !
J'ai écrit une page qui vous sera utile pour choisir vos logiciels,
toujours à ma façon, pas du tout impartiale : Mes logiciels préférés